Les ordinateurs de gestion d’aquarium
Date: 01 juillet 2006 à 00:00:00 CEST
Sujet: Pratique


Biotopus II
S’il est un appareil dont les aquariophiles - et particulièrement les récifalistes - rêvent à un moment ou à un autre, c’est bien d'une seule et unique machine capable de prendre en charge la plus grande partie de la gestion de leur précieux aquarium ! Cet article, fondé sur l'expérience personnelle, donne un aperçu des appareils disponibles, de leurs potentialités et de leur coût.





On peut évidemment vivre sans un tel appareil et il existe pléthore de contrôleurs, mono ou multifonctions, capables de mener à bien la majorité des commandes utiles à l’aquariophile. Des pH-mètres permettent la lecture permanente de cette mesure et peuvent piloter divers réacteurs. C’est également le cas pour la température (les groupes de refroidissement sont majoritairement autonomes), la conductivité et le potentiel redox. De simples prises dotées d'horloges gèrent très bien l’éclairage dans la majorité des cas encore qu'on trouve aussi sur le marché des appareils spécialisés dans la gestion de l’éclairage. Les meilleures marques de pompes proposent des multicontrôleurs très performants pour le brassage. Mais la multiplication de tous ces appareils, si elle est sécurisante et si elle permet d’étaler les frais, n’apporte pas le confort et l’élégance d’une unité centralisant toutes ces fonctions.


Quelle est leur utilité ?

Les ordinateurs de gestion d’aquarium sont des automates électroniques spécialisés dans les besoins des aquariophiles. Leur taille compacte est due aux avancées technologiques en matière de puces électroniques. Elles sont souvent dotés de microprocesseurs Intel, fiables et faits pour durer. Leur interface est étudiée pour être facile d’emploi et relativement intuitive. Elle se présente sous forme de menus et de sous-menus déroulants permettant d’accéder rapidement à toutes les fonctions. Ces ordinateurs sont capables de gérer une multitude de choses telles que l’éclairage, la température (offrant parfois la possibilité de faire des variations jours/nuit et même saisonnières), le brassage (de manières aléatoires, pulsées et/ou alternées), des minuteries, etc... Pour revenir sur l'éclairage, l'ordinateur pilote divers projecteurs et combinaisons de tubes fluorescents en faisant éventuellement varier leurs intensités, et en s'accordant sur le cycle annuel des durées d’ensoleillement selon les saisons et les coordonnées géographiques des écotypes reproduits. Ils sont aussi souvent dotés d’une fonction de simulation du cycle lunaire.

Ces ordinateurs sont prévus pour recevoir des sondes de mesures telles que de sondes de température, pH, redox, conductivité, oxygène, pression atmosphérique, sonde de niveau. A partir des données récoltées en permanence par ces sondes, ils peuvent piloter divers instruments de chauffage et refroidissement, des réacteurs divers ainsi que des pompes de dosage, l’injection d’ozone, des pompes de compensation d’eau évaporée ou de salinité, etc... Généralement on peut les raccorder à un ordinateur de bureau afin d’y conserver les paramètres enregistrés au cours du temps. Ils sont souvent munis de systèmes d’alarmes optiques et sonores. Ils peuvent même, pour certains, être consultés et contrôlés à distance par un ordinateur, portable ou de bureau, grâce à une connexion Internet. Ils peut aussi vous appeler sur votre téléphone portable ou vous envoyer un sms en cas de problème !

On peut souvent gérer plusieurs bacs avec un ordinateur unique… Bref, le rêve ! Mais, comme tous les rêves il a un coût non négligeable, pour ne pas dire très élevé, et comporte quelques inconvénients malgré la longue liste d’avantages. En gérant ainsi toutes les fonctions vitales de l’aquarium, l’inconvénient principal réside dans le fait que si l’appareil tombe en panne, plus rien ne fonctionne … et c’est une catastrophe dans la mesure où l’on s’habitue très rapidement à ce confort. Ce n’est qu’une machine, et un jour ou l’autre, la panne est quasiment inéluctable. Alors, pour faire au mieux et diminuer les conséquences de ce risque, il faudrait idéalement prévoir un appareillage de secours comprenant un osmolateur, des minuteurs, des chauffages à thermostats intégrés, un ou des pH mètres de secours pour piloter les réacteurs, et la liste n’est pas exhaustive. Enfin, les bricoleurs de talent peuvent s’inspirer de l’expérience décrite dans Le bac à Léon Le plus sage serait également de choisir une marque qui a fait ses preuves dans le temps et dont le SAV et assuré très vite, très bien et à une distance postale relativement proche !


Quelle est l’offre ?

Il y a de plus en plus de ces ordinateurs sur le marché et on peut citer les plus connus. Aux Etats-Unis deux marques américaines tiennent le haut du pavé : Aquadyne avec sa série des Octopus 3000 et 4000 (www.aquadyne.com) et Neptune System avec ses « Aquacontrollers » (www.neptunesys.com). Le leader européen et allemand IKS (www.iks-aqua.com), allemand également « l’Aqualine C » d’Aqua Medic (www.aqua-medic.de). Plus récemment arrivé sur le marché, les modèles italiens dont Elos avec son Biotopus II (www.eloseurope.com) et AEB avec son Aquarium Controller System (www.aquatronica.com). Le contôle - marche, arrêt, variation - des différents appareils gérés par ces ordinateurs se fait par le biais de blocs de prises pilotées par l’ordinateur de gestion d’aquarium via un câble dédié ou par une interface X-10 et des modules X-10 qui sont pilotés à distance par courant porteur.


 Bloc prises IKS Elos Bloc de prises Aquatronica
Photos : à gauche IKS, au centre ELOS et à droite AEB

Les blocs de prises disposent généralement de quatre ou six prises selon les constructeurs. Leur utilisation variant également selon les fabricants. A noter que chez IKS par exemple il y a deux sortes de prises commutables ; des prises fixes et des prises dites "dimmables" permettant de faire varier l’intensité de la lumière de 0 à 100 % sur un certain laps de temps, à condition bien sur d’avoir des ballasts électroniques prévus pour supporter une variation d’intensité.


 Modules X-10  Interface X-10
Photos, Christian Seitz

La technologie X-10 permet de faire fonctionner les appareils connectés aux modules X-10 sur tout le réseau électrique de la maison. L’interface X-10 est connectée à l’ordinateur et branchée sur une prise de courant de la maison et les modules sur les prises secteur à proximité des appareils à piloter. Quand un instrument doit être mis en route, une impulsion basse tension (2.5V) est transmise au réseau secteur par l’interface mettant en route ou hors circuit le module X-10 à qui il s’adresse. On peut ainsi ajouter un nombre impressionnant de modules X-10 chacun ayant une adresse composée d’une lettre de A à P et d’un chiffre de 1 à 16, ce qui fait beaucoup de possibilités (16 x 16 = 256) !


Combien ça coûte ?

J’ai évoqué le coût élevé de ces appareils mais il faut néanmoins, dans une passion où tout est cher, relativiser. Essayer de donner un prix n’est pas facile en sachant que l’on peut trouver des fluctuations de l’ordre de 20% et plus, sur un même instrument selon les commerces qui les distribuent. Il faudra donc peser le pour et le contre entre l’achat au meilleur prix ou le surcoût que l’on voudra bien mettre dans l’espoir d’un service après vente efficace (conseils et dépannages, prêt éventuel d’appareils de secours). Je me dois de faire une mise en garde : ces tarifs que je vous propose ne représentent rien d’autre qu’une constatation approximative, faite en juin 2006, sur divers sites commerciaux. Ce ne sont en aucun cas des tarifs officiels.

AqualineC D’autre part, il faut faire attention à comparer ce qui est comparable. Par exemple, si l’on prend l’Aqualine C d’AquaMedic (photo à droite, source AquaMedic), il se présente sous forme de valisette contenant l’unité centrale, un écran déporté avec une télécommande infra rouge, quatre sondes et un porte-sondes (pH, température, redox, conductivité et deux capteurs de niveau) ainsi qu'un bloc de quatre prises commutables pour une somme avoisinant les 3000 €. Voir le mode d'emploi pour comparer les fonctions offertes. En option on peut rajouter jusqu’à huit blocs de prises. L’Octopus d’Aquadyne est proposé dans une version complète (comme par exemple chez Marine Depot) comprenant l’unité centrale, 3 sondes (pH, temps, Redox), une interface X-10 et 3 modules au prix américain de 700$ et le Neptune (mode d'emploi de l'Aquacontroller 3 Pro) dans la même configuration dans les 800$. Toutefois, le Neptune n’est pas distribué en Europe et en cas de commande aux Etats-Unis, il faudra prévoir un transformateur. L’Octopus 3000 (mode d'emploi de l'Octopus 3000) était importé, aux normes européennes, début des années 2000 par Planète-Aqua de Michel Mallet qui a maintenant arrêté sa commercialisation. www.casco-group.com est une compagnie européenne (anglaise) qui le distribuait à un moment mais de façon relativement confidentielle. Difficile de le trouver à son catalogue. Je laisse à votre appréciation le service après vente en cas de problème …

 Octopus 3000  Neptune Systems
Photos : Christian Seitz - Octopus 3000 et Aquacontroller III Pro


Aquastar L'appareil d'IKS (à doite, photo IKS) possède 10 ans d’expérience dans ce domaine. Il est typiquement allemand, fonctionnel et fait pour durer (mode d'emploi de l'Aquastar). A noter que pour un mode d’emploi traduit de l’allemand au français, celui-ci est pour une fois parfaitement compréhensible ! L’unité centrale est proposée entre 330 et 450€ selon les revendeurs, les blocs de prises commutables fixes dans les 130€ et les sondes ont besoin pour fonctionner d’un module qui se branche sur l’ordinateur. Après, on ne change que les sondes quand elles sont en fin de vie. Une sonde pH + module coûte environ 200€, température + module 130€, sonde d’osmolateur + module 110€, sonde redox + module 240€. Ce qui revient à dire qu’un IKS de base, équipé de sondes pH, température, potentiel redox et sonde de niveau, avec deux blocs de prises commutables, coûte dans les 1300€. Bien sûr le système que je propose peut être simplifié ou complété par toute une gamme de produits : module SMS à 300€, sonde de conductivité + module à 270€, etc...

L’italien Elos est une marque haut de gamme et leurs tarifs le reflètent bien. Il ne m’a pas été possible de trouver un mode d’emploi décrivant le fonctionnement du Biotopus II ni même des informations tarifaires et c’est grâce à un ami qui le distribue que je peux vous indiquer une idée très approximative des prix. Il faut compter dans les 1400€ pour une unité centrale avec sonde de température. Un bloc de six prises commutables livré avec un osmolateur avec flotteur et pompe de compensation occupant une des prises, coûte dans les 400€. Les sondes supplémentaires (pH, potentiel redox, etc...) sont tarifées à environ 160€. Les Italiens sont maîtres dans le domaine du design et c’est une machine très très élégante. Leur système SMS est performant. Une version complète avec toutes les sondes + SMS et plusieurs blocs de prises, revient dans les 2800€.

Biotopus II  Niveau Elos
Photos, ELOS


Le petit dernier, l’Aquatronica d’AEB (mode d'emploi de l'Aquatronica), est meilleur marché. Il propose une unité centrale avec sonde de température pour 265€ et un bloc de six prises à 194€. On peut rajouter un capteur de niveau à 20€, des sondes et leurs interfaces (modules). Les prix des interfaces sont de l’ordre de 55€ et les sondes pH, Redox à 75€. La sonde de conductivité marine est à 155€. Un Aquatronica équipé de l’unité centrale, sondes de température, pH et redox plus capteur de niveau revient environ à 700€. Bien sur le système peut être complété, comme pratiquement tous les autres, d’autres blocs de prises et de sondes.

Aquatronica Module Aquatronica
Aquatronica Photos, AEB


Quels sont les systèmes de communication avec l’extérieur ?

L’Aqualine C d’Aqua Medic n’a ni port série ni connection SMS. L’Aquatronica d’AEB possède en option un module interface pour communiquer avec un ordinateur de bureau. L’Octopus peut être connecté directement à l’ordinateur par un câble ou par un modem. Le Neptune offre une connection à l’ordinateur par un port série et une sortie Ethernet. L’IKS peut être connecté à un ordinateur par un câble sériel. Il peut envoyer un signal d’alarme par SMS (connectique prévue pour un téléphone mobile de la marque Siemens). Vos pouvez également interroger votre IKS à distance avec votre portable. L’unité Biolink SMS du Biotopus II permet de commander les paramètres de l’aquarium à distance sur votre GSM et d’intervenir sur les fonctions par de simples messages SMS. Il faut sans doute souhaiter que dans l’avenir les systèmes Ethernet et Wifi deviennent plus courants. Il faut aussi absolument qu'en cas de coupure de courant, le système puisse quand même vous prévenir; l’interruption intempestive de secteur sur le réseau EDF est sans doute la panne la plus dangereuse pour l'aquarium et ses hôtes. Il faut donc que vous en soyez alerté immédiatement afin de prévenir un proche, voisin ou gardien d'immeuble, pour remettre le disjoncteur en route et éviter une catastrophe majeure.

Module Aquatronica  Aquadyne
Photos, à gauche AEB, à droite Aquadyne

 Sms IKS  Biolink
Photos, à gauche IKS, à droite ELOS


Une expérience personnelle
Si le sujet de cet article m’a tenté, c’est sans doute parce que je suis l’heureux possesseur de trois de ces appareils, deux Octopus 3000 et un Aquastar IKS. Les Octopus ont quatre et cinq ans, et l’IKS a été acheté d’occasion il y un an. Voici donc mon expérience. Le premier Octopus 3000 était composé d’une unité centrale, de quatre sondes (pH, température, potentiel redox et conductivité), une interface X-10 et quelques modules X-10. En passant, les modules X-10 se trouvent au rayon domotique des grandes surfaces de bricolage. J’avais, et j’ai toujours, trois aquariums alignés dans mon salon et j’ai commencé par piloter tous les tubes et projecteurs de ces aquariums. L’opération suivante a été le contrôle du bac principal : son chauffage et son refroidissement par ventilateurs et groupe de froid. Ainsi qu’un RAH programmé par l’ordinateur en fonction du pH. Cela me permet de maintenir un KH de 9 et un Ca de 440 dans ce bac qui, il est vrai, ne contient que des coraux mous.

 Octopus 3000
Photo, Christian Seitz

Le redox affiché ne servait qu’à ma satisfaction personnelle et la conductivité me permettait de visualiser la baisse de la densité, essentiellement due aux nettoyages successifs du bol de l’écumeur. Ces deux sondes sont mortes de leur belle mort et je ne les ai pas remplacées, estimant que leur coût et l’usage que j’en faisais ne valait pas l’investissement. Mon principal souci a été les sautes de courant qui bloquaient l’appareil en "système occupé" et j’ai appelé au secours de nombreuses fois Michel Mallet (Planète Aqua), que je remercie sincèrement de son professionnalisme sans faille, pour me dépanner par téléphone. J’ai eu plus de soucis avec le deuxième, une fin de stock cédé à un prix irrésistible et muni d’une sonde de température et d’une interface X-10 qui tombait fort à propos pour gérer les trois nouveaux bacs installés à la cave. Les sondes pH et autres sont du consommable et comme sur l’Octopus les embases sont en BNC : toutes les sondes classiques s’adaptent directement sans module intermédiaire. Par contre, quand j’ai voulu le mettre en route, la mémoire flash était déchargée. Il m’a fallu renvoyer l’appareil à San Diego (Californie !) parce qu’il était également probable qu’il faille changer une pile, service qui se faisait en usine pour 50$. Le plus cher a été le prix du port, déjà pas donné en France mais carrément exhorbitant aux E.U. d’Amérique. La cerise sur le gâteau a été que le colis au retour passait par l’Allemagne et que j’ai eu des frais encore plus élevés de transiteur et de douane !!! Ce jour là, je me suis dit que j’achèterai le prochain en Europe et probablement un IKS qui me semble offrir le plus grand nombre de fonctions utiles, un siège social dans la très sérieuse et voisine Allemagne et l'IKS est assorti d'une garantie de cinq ans.

 IKS
Photo, Christian Seitz

Début 2005, lors de la conception d’un nouvel aquarium dédié aux SPS, j’ai trouvé dans les petites annonces aquariophiles un IKS d’occasion. L’ensemble comprenait l’unité centrale Aquastar, quatre sondes (pH, température, Redox, conductivité) et deux blocs de prises commutables à un prix qui rendait la réalisation de ce vieux rêve possible. J’ai conclu l’affaire dans la journée ! Comme je l’ai dit plus haut, la garantie de cinq ans sur cet appareil rend l’achat d’une occasion rassurante d’autant plus que cet appareil n'avait qu'un an. D’autre part, il est facile de télécharger la dernière version du logiciel d’exploitation ce qui fait que l’appareil est toujours à son niveau le plus performant. Entre parenthèse, le service réparation 24h/24 n’évite pas les 15 jours à 3 semaines de délais postaux … J’ai complété l’installation par un autre bloc de prise commutable, nécessaire à mes besoins ainsi qu’un module de niveau + sonde. J’ai changé les sondes pH et température.

 IKS
Photo, Christian Seitz

Mes autres bacs étant déjà sous contrôle, l’IKS ne prend en charge que le nouveau. Sur le premier bloc, les quatre prises pilotent l’éclairage : deux séries de tubes bleus et deux projecteurs HQI 400w me permettant de les allumer et éteindre successivement. Le deuxième bloc de prise est occupé par le chauffage, une résistance en titane, un couple de ventilateurs Papst et un refroidisseur. Pour l’instant les deux ventilateurs dirigés verticalement vers la surface suffisent à ne pas dépasser 27.5° alors que la température atteint 32° dans la pièce. Il reste une prise de libre et le refroidisseur, bien que prêt, n’est pas encore relié au bac. Le troisième bloc pilote la compensation d’évaporation, la durée de fonctionnement journalière du RAC via une pompe de dosage (un pH mètre Tunze supplémentaire pilote l’injection de CO2 dans le RAC), le brassage du RAH et la quatrième prise une autre pompe de dosage pour l’eau de chaux. Le suis pleinement satisfait de l’IKS et le spectre de la panne s’estompe au fur et à mesure que le temps passe sans l’ombre d’un problème. J’ai bien sur du matériel supplétif au cas où cela arriverait mais je me dis aussi que, maintenant que la grosse dépense est faite, la seule chose qui puisse faillir est l’ordinateur lui-même. Je connais au moins une personne qui a éradiqué cette angoisse de sa vie en achetant une deuxième unité centrale ! En fait, la sécurité n’est bien souvent qu’une question de moyens !

 IKS  IKS
Photos, Christian Seitz



Bon, et alors ?

Pour conclure, je dirais que ces ordinateurs sophistiqués de gestion d’aquarium ne sont pas indispensables à l'aquarium (ou l’aquariophile !) mais qu'ils offrent un confort d’utilisation inégalable sous une forme compacte et pratique. Evidemment, le fait de raconter ma propre expérience peut influencer le lecteur mais il faut savoir faire son propre choix et les liens cités dans le texte doivent vous aider à vous faire votre propre opinion au cas où vous décideriez de succomber à la tentation. En complément, les forums aquariophiles devraient vous aidez à poser vos questions aux possesseurs de ces divers appareils pour finaliser votre choix. Pour ceux qui ne sont pas pressés, on peut constater que le nombre de marques d’appareils est en augmentation ( Bess Electronics - GHL Profilux ) ce qui devrait signifier la fin de la suprématie de certains et une sensible baisse des prix. En tout cas, c’est achat ne doit pas être fait au détriment des éléments "basiques" de l’aquariophilie récifale. L'investissement primordial doit se faire sur une cuve bien adaptée, le bon ratio de pierres vivantes, un écumeur performant, un éclairage et un brassage en adéquation avec les animaux que l’on veut héberger. Bien sur, ensuite, le contrôle de la température, de la compensation d’eau évaporée, et du pH sont des paramètres essentiels à surveiller et il sera temps de faire vos choix selon vos finances du moment. Je tiens à préciser que cet article est orienté volontairement pour ne pas créer un besoin ou une envie chez l’aquariophile mais pour guider un peu ceux qui ont déjà le désir de s’équiper ainsi.


Article écrit par Christian Seitz et publié par Récifs.org le 1/07/2006





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